Je laisse ces quelques mots comme une déclaration d’intention pour que vous compreniez. Chapitre un : Si vis pacem, para bellum. C’est du latin. Le sergent instructeur nous le faisait citer comme une prière. Si vis pacem, para bellum : Qui veut la paix prépare la guerre. Chapitre deux : Frank Castle est mort. Il est mort avec sa famille. Chapitre trois : dans certaines situations extrêmes, la loi est inadaptée. Pour palier à cette inadaptation, il est nécessaire d’agir en-dehors de la loi pour appliquer une justice naturelle. Ce n’est pas une vengeance. Vouloir prendre sa revanche n’est pas un mobile valable, c’est une réponse passionnelle. Non, ce n’est pas une vengeance, c’est une punition.
Il m’arrivait d’être fâché parce que j’avais crevé un pneu. Il m’arrivait d’être fâché parce qu’un vol a été retardé. Il m’arrivait d’être fâché parce que les Yankees remportaient la coupe. Si tout ça pouvait me fâcher, qu’est-ce que je dois éprouver maintenant ? Si vous avez le mot juste, dîtes-le moi parce que je n’en ai pas.
Ceux qui font souffrir les autres (Les tueurs, les violeurs, les psychopathes, les sadiques…) saurons bientôt qui je suis. Frank Castle est mort. Appelez-moi le Punisher.
Amanda Dunfrey : Vous n’avez pas vraiment confiance en l’être humain, n’est-ce pas ? Dan Miller : Non, je n’ai aucune confiance. Amanda Dunfrey : Je ne vais pas accepter ça. La plupart des personnes sont bonnes, respectables. Pour l’amour de Dieu, David, notre société est civilisée. David Drayton : Bien sûr. Tant que la machine fonctionne et qu’on peut téléphoner au secours mais, si on enlève tout ça, tout le monde se retrouve dans le noir. Et ça, ça fout les jetons Amanda, et il reste plus que la frousse. Vous verrez comment ils vont redevenir primitifs.