- Mais je vous en prie, éclairez-moi de vos lumières, puisque vous êtes soudainement devenu un expert en beau langage…
- Pas besoin de devenir un expert, s’il vous plaît ! « Le vent, pareil à l’enfance, se joue de l’arbre moqueur… » ?
- Oui, et ben ?
- Eh ben c’est nul. Nul, nul, nul, zéro. « L’arbre moqueur », déjà ; ils peuvent pas s’empêcher de foutre des épithètes à tout ce qui bouge, ces poètes, même à ce qui bouge pas ! « La fleur goguenarde », « L’abeille malicieuse », « Le roseau pliable », « L’ourson rabat-joie ». Et même, des fois, ils le mettent avant le mot, comme ça, ça fait genre : « Le gai souriceau », « Le prompt madrigal », « La frisottée moustache ». [Il lève les yeux au ciel]
- Je trouve révoltant de votre part de mettre systématiquement tout en œuvre pour me décourager !
- Non, mais enfin vous allez pas me dire que c’est pas des conneries ! Est-ce que je vous dis, moi, « Passez-moi la blanche sauce » ? Non ! Est-ce que je vous dis : « Tiens c’est bon, ça, qu’est-ce qu’il y a dedans ? De la hachée viande et des secs raisins ? » ?
- Mais vous ne comprenez rien à rien… C’est une licence poétique !
- Non, non, non, non, je suis désolé, il y a trop de clampins qui se disent poètes qui sortent la licence poétique dès qu’ils pondent trois merdes que personne comprend !
Informations sur la citation
- Publication
- Casting
-
- Arthur
- Alexandre Astier
- Guenièvre
- Anne Girouard
- Série
- Kaamelott
Vidéo contenant la citation
Il n'y a pas encore de vidéo.
Il faut être connecté pour pouvoir proposer une vidéo. Connectez-vous ou inscrivez-vous si vous n'avez pas encore de compte.
Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaires.
Il faut être connecté pour pouvoir ajouter un commentaire. Connectez-vous ou inscrivez-vous si vous n'avez pas encore de compte.