La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ?
- Désolé Angie. - Tu n’as rien à faire dans les douches du personnel. - Je sais, je sais. Situation de crise. - Et bien je dirai que c’était juste un peu gênant. Mais ça va je ne suis pas complexée par mon corps et… - Non c’est moi, qui traverse une crise. - Ah. Et bien… on peut parfois être intimidé par un nouveau corps d’adulte, c’est tout à fait naturel. - Oh putain ça va Angie, je m’en tape de vos seins. Je suis dans la merde. Dans une merde noire. - Bon d’accord. Tu as besoin d’un conseil ? - Oui d’un conseil et aussi de 300£. Sans quoi un mec a prévu de m’arracher les couilles. - Ah bon ? C’est rien. Quand on ne peut pas régler ses dettes, on a intérêt à se prendre en main avant qu’il ne soit trop tard. - Ah oui ? - Oui. Il suffit d’aller voir la personne à qui on doit cet argent et de lui demander calmement un délai de remboursement. - Un délai de remboursement ? Ça fera une burne tout de suite et puis le solde la semaine prochaine. - Tu peux me faire confiance, je suis une adulte et j’ai de l’expérience, je sais ces choses. D’accord ? De quoi s’agit-il, c’est une histoire de téléphone ? - Si vous voulez tout savoir, il s’agit de 100 grammes de beuh hydroponique en sachet. - Du shit ? - Ouais, du shit. - Va à la police ? - Je me ferais coffrer. - Tu peux la rendre ? - Je l’ai perdue dans l’eau. - Tu fais profil bas ? - Il a ma carte d’étudiant. - D’accord. D’accord, je vois. - Je pense que je suis foutu, non ? - Ouais. - [Sarcastique] Merci alors, merci Angie. Je me sens carrément mieux là. - Écoute, laisse-moi un peu de temps, je vais te trouver une… non, désolée.
- [à Michelle] Je vais te tuer sale planche à pain tout juste bonne à te faire enculer par un cheval ! - Wow! Là respect.
- Alors ? Qu’est ce que tu veux ? - J’voulais vous voir… - C’est fait ! - Et heu… J’suis pas contre un bisou.
- T’es jamais jaloux ? - Si tu baises un baiseur, tu te fais forcément avoir un moment ou un autre, tu vois ? - Et comment tu réagis ? - T’encaisse, gamine. T’encaisse. Tu gardes tout pour toi. - C’est possible ? - Ouais, tu passes pour un con, sinon.
J’m’en branle, j’fais comme j’l’e sens. Ceux qui m’aiment comprendront pourquoi je le fais justement parce qu’ils m’aiment, j’m’en branle.
Impossible Damon, je n’ai pas confiance en toi, tu n’es pas un gentil, tu tues tout le monde, tu es méchant, méchant… Pff c’est trop dure de t’imiter, il faut s’abaisser à un niveau tellement bas !
- Je suis en sécurité avec toi ? - Oui. - Tu n’utiliseras pas ton pouvoir de manipulation sur moi ? - Non. - Je peux te faire confiance ? - … Aller en voiture !
Quand je me suis senti tombé ce soir j’ai eu peur. J’étais même terrifié. C’est à toi que je pensais. À ce moment-là, je me suis juré que si je réussissais à me relever, je viendrais te voir, et je te dirais que j’ai besoin de toi, et que je veux être avec toi, et que rien d’autre n’a d’importance.
- Tu surveillais en dernier… - Qu’est-ce que tu racontes ? Tu surveillais en dernier. - Non, tu surveillais en dernier. - Je surveillais peut-être en dernier.