- J’oubliais de vous dire que… - Que quoi ? - Que j’ai une envie de vous faire l’amour, que vous ne pouvez pas imaginer. Mais je ne le dirais à personne. Surtout pas à vous, là. Il faudrait me torturer pour me le faire dire. - Dire quoi ? - Que j’ai envie de faire l’amour avec vous et pas qu’une seule fois. Je voudrais le faire et le refaire. mais je ne vous le dirais jamais. Si je perdais la tête je vous dirais que j’ai envie de faire l’amour avec vous devant cette maison pour toute la vie.
Fabienne, cette montre c’était celle de mon père. T’as idée de ce qu’il lui en a couté de me donner cette montre ? Je te raconterai plus tard mais il en a chié.
- Simon, vous n’avez pas de bagages ? - Ah, ba, non ! On m’a dit de venir, pas de venir avec des bagages, pourquoi il fallait que j’en prendre ?
Si j’avais vraiment une tumeur je la nommerais Marla… Marla, la petite écorchure qu’on a sur le palais et qui ne peut cicatriser que si on ne cesse de la lécher. Mais on ne peut pas.
- Vous avez gâché un plan bien huilé. - Ouais et bien puisqu’il est si bien huilé ton plan tu sais ou tu peux te le carrer.
Est-ce qu’une vie meilleure Nous attend, dès demain ? Ne doute pas puisqu’il est l’heure ! Je sais que pourtant Il faut faire souvent des choix qui font vraiment peur ! Oh, comme le monde me semble grand, Quand je voyage -- dans le temps. Au bout du chemin On me tendra la main. Il me semble que ma vie change. Je serai choyée Protégée, désirée ! Comme ce rêve me semble étrange. Oui, et pourtant je l’entreprends, Ce beau voyage -- dans le temps. Songe, rêve d’une vie Où j’aurais enfin Une famille à mon tour Songe, rêve ! Quell’ vie ! J’aurai, moi aussi, droit A mon rêve d’amour. Douc’ment, pas à pas, Marchons vers l’avenir Sur la route du bonheur. Est-ce qu’on m’aimera ? Ai-je raison de partir ? Tant de questions dans mon cœur Oui, c’était bien un signe ! Un monde se termine ! Que le chemin du printemps Soit ma victoire Sur le temps !
Enfin, comme je te le disais, la crevette c’est le fruit de la mer. On la fait au barbecue, bouillie, grillée, rôtie, sautée. T’as la crevette kebab, la crevette créole, le gombo de crevettes ; à la planche, à la vapeur, en sauce ; tu fais l’avocat crevettes, la crevette citron, la crevette à l’ail, la crevette au poivre ; soupe de crevettes, ragoût de crevettes, la salade de crevettes, cocktail de crevettes, le hamburger de crevettes, le sandwich crevettes. Ah… C’est à peu près tout.
- Tu veux du bacon ? - Non, merci. C’est du porc. - Pourquoi, t’es juif ? - Nan, j’ai horreur du cochon. Ca craint c’est tout. - Pourquoi ? - Parce que c’est dégueulasse un porc. J’mange pas ce genre d’animal. - Mais l’bacon c’est délicieux ! Un bon jambon c’est délicieux ! - Mouais, les rats ont p’tet le goût de crème caramel mais comme j’ai pas l’intention d’en manger j’pourrais jamais le savoir. Et puis les cochons il se roulent sans arrêt dans leur merde, même qu’ils la bouffent. C’est dégueulasse. Faut être con pour manger ses excréments. - Hé ben et les chiens ? Les chiens ils les mangent eux. - J’mange pas de chien non plus. - Tu penses que le chien est un animal aussi sale que le porc ? - J’dirais pas que c’est un animal aussi sale que le porc mais il n’empêche qu’il est dégueulasse. Seulement, le chien a de la personnalité. La personnalité ça change tout. - Si j’comprend bien dans ta logique un porc qui aurait de la personnalité ne serait plus aussi dégueulasse qu’avant, c’est ça le truc ? - Ouais, mais pour ça il faudrait qu’il ai un charme fou ton porc. Il faudrait qu’il possède dix fois plus de charme que le cochon de Walt Disney tu vois ce que j’veux dire. [Rires]
- Mesdames, messieurs, je sors de l’hôpital j’ai pas mangé depuis 2 jours j’ai un enfant à nourrir, ayez la gentillesse de me donner une ou deux pièces… - Vas-y qu’est ce qu’tu veux là, moi aussi mon père il est en prison, ma mère elle est en prison, ma sœur elle est en prison. Vas-y fais comme tout le monde travaille wesh. Mais qu’est ce qu’ils ont tous aujourd’hui c’est le carnaval là ou quoi ?!
- Il s’est fait coincer par la tapette géante ! - Écoutez Kara, Monsieur n’est pas une tapette, Monsieur est commissaire de police !
J’ai le manteaux de la nuit pour me dérober à leurs yeux, mais si tu ne m’aime pas laisse les me trouver ici. Mieux vaut perdre la vie par leur haine que d’attendre la mort sans être aimé de toi.
La vie est rasoir et inutile. Au départ, on est plein de rêves extraordinaires et puis on se retrouve assis dessus. On se rend compte qu’on va tous y passer sans avoir vraiment trouvé les bonnes réponses. On prend au sérieux toutes les théories à cent litres de salive à l’heure et, en fait, c’est nos propre vies qu’ils nous servent mais sous d’autres formes. Et jamais ils nous ont musclés les pattes avec des trucs cohérents sur les vraies grandes choses. En deux mots, ta vie est courte, décevante et ensuite tu meurs. On occupe nos vies avec de la merde, comme les carrières et les relations, pour nous faire croire que tout n’est pas totalement inutile.
- Comment voulez-vous votre caviar, Monsieur ? - Hum. Pas de caviar pour moi. Je n’ai jamais réussi à aimer cela.
- Qu’est ce qui y’a ! Vous êtes malade en voiture ? - Non, c’est quand je suis content je vomi, et là, là je suis super content.